Dans cet article, nous allons répondre à toutes ces questions et à bien d’autres encore.
Nous avons également contacté certains des plus grands noms de l’industrie du référencement Google pour connaître leur point de vue sur la question.
Commençons !
Le Dwell time (ou “temps d’arrêt” en français) est le temps qui s’écoule entre le moment où vous cliquez sur un résultat de recherche pour ouvrir une page, et celui où vous revenez ensuite aux résultats de recherche.
Exemple :
Supposons que je fasse une recherche pour « drupal performance ».
Je clique sur le premier résultat et je passe quelques minutes à lire le contenu (5 minutes 14 secondes, pour être exact).
Parce que j’ai une obsession exacerbée pour l’apprentissage, je décide que je veux en savoir encore plus et je retourne donc aux SERPs (via le bouton « retour » de mon navigateur) pour chercher d’autres contenus.
NOTE1: Le SERP est le diminutif de “Search Engine Results Page” (La page de résultats de recherche d’un moteur de recherche).
NOTE2: Ce processus de va-et-vient entre les SERP et les résultats de recherche est également connu sous le nom de “pogo-sticking”.
Mon dwell time sur cette page était donc d’environ 5 minutes 14 secondes.
Mais en quoi le dwell time est-il important pour le référencement naturel ?
Atteindre les premières positions sur Google
Le Dwell time a été mentionné pour la première fois par Duane Forrester – alors chef de projet senior chez Bing dans son article de 2011 sur le blog du webmaster de Bing.
Voici ce qu’il a dit:
[…] Le délai entre le moment où un utilisateur clique sur un résultat de recherche et celui où il revient le moteur de recherche signifie une intention potentielle. Une minute ou deux, c’est bien, car cela peut facilement indiquer que le visiteur a consommé votre contenu. Moins de deux secondes peuvent être considérées comme un mauvais résultat.
– Duane Forrester, Chef de projet senior pour Bing
Mais pourquoi cela est-il si important pour les moteurs de recherche ?
Voici ce qu’a dit :
Votre objectif, en tant que site web, doit consister à faire en sorte que lorsqu’un visiteur arrive sur votre page, le contenu réponde à tous ses besoins, en encourageant sa prochaine action à rester avec vous. Si votre contenu ne l’encourage pas à rester avec vous, il partira. Les moteurs de recherche peuvent s’en rendre compte en observant le dwell time.
– Duane Forrester, Chef de projet senior pour Bing
OK. C’est logique.
En gros, il dit que plus une personne reste longtemps sur votre site après être passée par les SERPs, plus il est probable qu’elle ait trouvé votre contenu utile.
Voici quelques exemples de dwell time et comment ils peuvent être interprétés:
Il n’est donc pas exagéré de suggérer que les moteurs de recherche pourraient utiliser le dwell time comme critère de classement sur Google. Je veux dire, cela semble définitivement être une bonne façon de juger de la qualité et de la pertinence d’un résultat donné, non ?
Nous évoquerons plus en détail le dwell time comme facteur de classement Google plus loin dans ce guide, mais d’abord, mettons les choses au clair…
S’il y a un mot qui incarne ces 3 mesures dans leur ensemble, c’est bien celui-ci : CONFUSION !
En fait, nous avons constaté que les référenceurs utilisent ces 3 mesures de manière interchangeable à de nombreuses reprises.
Ces 3 mesures ne sont pas interchangeables.
Voici ce que signifie chacun de ces paramètres:
Il convient également de noter que le temps passé sur la page et le taux de rebond sont visibles dans Google Analytics :
Vous ne trouverez aucune mesure de ce type pour le dwell time.
Si Google utilise une forme quelconque de mesure du dwell time comme facteur de classement, il ne partage pas cette mesure (ni aucune des données) avec nous.
En ce moment, il n’y a pas de déclaration officielle de Google sur le fait que le dwell time est (ou pas) un facteur de classement.
Mais, fin 2017, le responsable de Google Brain, Nick Frost, a déclaré ceci lors d’une conférence :
Google intègre désormais l’apprentissage machine dans le processus consistant à déterminer la relation entre une recherche et la meilleure page pour cette recherche. Ainsi, les modèles d’apprentissage portent sur le moment où une personne clique sur une page et reste sur cette page, sur le moment où elle y retourne ou sur le moment où elle essaie de comprendre exactement cette relation.
– Nick Frost, responsable de Google Brain
Oui, cela semble confirmer l’idée que le dwell time est un facteur de classement.
Mais, comme l’a souligné Cyrus Shepard sur Twitter, ce n’est pas tout à fait le cas.
Google Brain est un projet de recherche sur l’intelligence artificielle de Google.
Ils ne font pas l’algorithme de classement. Et donc, cela ne confirme pas que le dwell time est un facteur de classement. Mais cela laisse certainement entrevoir l’idée que Google travaille sur ce paramètre pour l’intégrer prochainement dans son alogorithme.
Il convient également de rappeler que la plupart des gens ne cliquent jamais au-delà de la première page des résultats de recherche.
Ainsi, si vous vous classez à la deuxième page (ou plus), presque personne ne s’attardera sur votre page… même pas pour la seconde.
Cela signifie que le dwell time ne serait qu’un facteur de classement (possible) pour les résultats dans les dix premiers.
En résumé ? À moins que vous ne soyez déjà sur la première page, ne vous inquiétez pas de l’optimisation du dwell time. Il est préférable de consacrer votre temps à l’optimisation d’autres facteurs (plus importants) qui vous permettront d’entrer dans le top 10.
Mais, pour ceux qui sont déjà en première page, voici 3 raisons pour lesquelles le dwell time peut avoir un sens en tant que facteur de classement :
Prenons le terme de recherche « régime paléo pour débutants ».
Toute personne qui cherche à trouver ceci est clairement un débutant en régimes paléo. Ils recherchent un guide pour débutants.
En position #1 (au moment d’écrire ce post), nous avons exactement ceci : un guide pour débutants de NerdFitness :
Si vous avez déjà lu ce guide, vous constaterez à quel point il est complet.
Il couvre sur une seule page presque tout ce que vous voudrez savoir sur le régime paléo. Il est également bien écrit et bien présenté.
Fondamentalement, il répond parfaitement à l’intention des internautes.
La plupart des gens passeraient sûrement plus de 15 minutes à lire ce document avant de (peut-être) revenir aux SERP.
En revanche, regardons cette page (classement n°6 pour la même requête, au moment de la rédaction).
Il ne faut pas longtemps pour se rendre compte qu’il est loin d’être aussi performant que le guide de NerdFitness.
Voici quelques problèmes sur cette page :
Pour cette raison, j’estime que la durée moyenne d’affichage de cette page est inférieure à 30 secondes.
Pour conclure: le dwell time semble être un bon indicateur de la pertinence et de la qualité d’un résultat donné.
Le taux de rebond est pour le moins assez sommaire en tant que « signal de classement ».
En effet, les gens peuvent « rebondir » pour un certain nombre de raisons, comme par exemple:
Il est donc difficile de discerner les bonnes et les mauvaises expériences, et/ou si une page répond à l’intention du visiteur en se basant uniquement sur le taux de rebond.
Pour illustrer cela, revenons à notre exemple précédent (celui du « régime paléo »).
Les deux visites de pages étaient techniquement des rebonds. Mais l’expérience a été très différente pour chaque site (bon sur l’un, mauvais sur l’autre).
Voici comment ces deux visites apparaissent dans Google Analytics :
Une visite de plus de 15 minutes à NerdFitness :
Et voici une visite de <30 secondes sur FitnessMagazine.com :
Non seulement ces deux visites (en réalité, très différentes) semblent identiques, mais elles indiquent également toutes les deux le temps passé sur une page de zéro seconde. Il est clair que ce n’est pas vrai. Alors, que se passe-t-il ici ?
Pour que Google Analytics puisse calculer le temps sur la page, elle a besoin de deux clics : un clic d’entrée et un clic de sortie. S’il n’y a pas de clic de sortie (par exemple, si l’utilisateur clique sur un lien vers une autre page de votre site web), Google Analytics ne peut pas faire de calcul.
Voici une excellente explication d’AnalyticsEdge.com :
Pour les sessions où l’utilisateur n’a regardé qu’une seule page (un « rebond »), le temps passé sur la page et la durée de la session sont de 0. Ce n’est pas parce que Google sait qu’il est parti tout de suite, mais parce qu’il n’avait aucune indication de la date de départ de l’utilisateur, de sorte qu’il ne pouvait pas calculer le temps passé sur la page, et il considère que l’absence de valeur signifie 0.
Ils poursuivent en disant:
Il (temps sur la page) aurait pu être de 10 secondes ou 10 minutes ; ils ne savent pas, alors ils disent 0. L’utilisateur a-t-il lu votre page web ? Il ne sait pas. Peut-être. Peut-être que non. Tout ce que nous savons, c’est qu’il n’a pas regardé une autre page de votre site dans les 30 minutes qui ont suivi (c’est la durée d’une session par défaut).
Et voici un autre problème lié à l’utilisation du taux de rebond comme facteur de classement Google : Pour ce faire, Google devrait exploiter les données de Google Analytics.
Il n’y a pas d’autre moyen de discerner le taux de rebond d’une page.
Mais, la position officielle de Google est qu’ils n’utilisent aucune donnée de Google Analytics dans l’algorithme.
Ainsi, de l’aveu même de Google, le taux de rebond n’est pas un facteur de classement.
Aujourd’hui, on sait qu’il n’est jamais bon de prendre tout ce que dit Google comme argent comptant. Mais, dans ce cas-ci, il est fort probable qu’ils disent la vérité.
Voici 3 raisons qui peuvent le justifier :
Ainsi, même si Google analysait secrètement les données de taux de rebond de GA, il y a de fortes chances que cela ne soit pas très utile.
C’est pourquoi le dwell time (potentiellement) est plus important que le taux de rebond en tant que critère de classement google – les données sur le dwell time sont plus faciles à collecter, en particulier pour Google.
Voici pourquoi :
Supposons que vous fassiez une recherche sur Google dans « iPhone 11 test ».
Quand vous cliquez sur un résultat, Google pourrait lancer une sorte de chronomètre virtuel. Et lorsque vous revenez aux SERPs, ils l’arrêteraient.
Maintenant, ils savent exactement combien de temps vous avez passé sur ce site (c’est-à-dire votre dwell time).
Et si vous vous demandez comment Google saura quand vous retournerez dans les résultats de recherche », voici deux idées :
Il est donc clair qu’avec un peu d’exploration de données,
Google pourrait découvrir des données interessantes en analysant le dwell time.
Essayez ceci :
Ouvrez Safari sur votre iPhone et cherchez sur Google l’expression « link building strategies ».
Vous devrez obtenir ce résultat de Moz (il devrait être dans le top 3) :
Attendez que la page se charge complètement, puis appuyez sur le bouton « retour » de votre navigateur.
Vous avez remarqué quelque chose ?
Google a maintenant ajouté une liste déroulante de recherches connexes sous le résultat sur lequel vous avez cliqué.
NOTE: Si cela ne fonctionne pas pour vous, essayez de cliquer sur un autre résultat sur la première page – cela semble fonctionner pour la plupart. De plus, nous n’avons essayé cela que sur iPhone, donc nous n’avons pas testé cela sur les appareils Android.
C’est logique. Vous êtes revenu aux résultats de la recherche (SERPs), ce qui signifie probablement que vous n’avez pas trouvé ce que vous cherchiez.
Google propose donc des recherches connexes pour vous aider.
Cela prouve que Google surveille ce qu’on appelle le « pogo-sticking » (au moins sur les appareils mobiles). Et s’ils surveillent cela, il y a de fortes chances qu’ils surveillent aussi le dwell time.
Mais, avant que vous ne vous emportiez trop, laissez-moi clarifier une chose :
Cela ne prouve toujours pas que le dwell time est un facteur de classement Google 🙂
Cela prouve seulement que Google le surveille pour améliorer l’expérience de l’utilisateur.
Il n’y a cependant pas de raison de penser que ces données peuvent aussi être utilisées pour influencer les classements dans les résultats de recherche.
Donc, l’idée que Google utilise le dwell time comme facteur de classement semble assez logique et assez probable, non ?
Eh bien, comme le dit le contre-proverbe : Si cela semble trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas 🙂
Voici quelques problèmes potentiels liés à l’utilisation du dwell time comme facteur de classement recherche google :
Prenons par exemple la question « quand robot wars a-t-elle cessé d’être diffusée ? » (en anglais biensur)
Au moment de la rédaction du présent document, cela ne donne pas de résultats directs. Vous devez donc cliquer sur l’un des résultats pour trouver la réponse.
Si vous cliquez sur le résultat supérieur (de Wikipedia), vous trouvez la réponse dans la première phrase.
Comme la réponse a été rapide à trouver, vous reviendrez très probablement aux SERP au bout de quelques secondes.
Le dwell time sera donc assez faible pour cette requête, en moyenne – probablement moins de 10 secondes.
Mais, cela ne correspond pas à une mauvaise expérience utilisateur; vous avez trouvé l’information que vous cherchiez (et plus) en quelques secondes. Ce qui ne devrait pas pénéalyser la page de Wikipedia.
Voici ce qu’Eric Enge avait à dire sur le sujet :
Il existe de nombreux scénarios dans lesquels un dwell time plus court est une indication de qualité. Par exemple, chaque fois qu’une personne recherche une information de référence rapide, comme un code postal ou un numéro de téléphone pour une entreprise. Pour de telles recherches d’informations, vous voulez concevoir vos pages de manière à ce que les utilisateurs trouvent ce qu’ils veulent presque immédiatement.
– Eric Enge, fondateur de Stone Temple Consulting
Ainsi, dans cet exemple, un dwell time court ne correspond pas à une expérience négative. Le résultat #1 est le meilleur et le plus pertinent pour cette requête.
Les résultats « AFA » sont ceux qui, à première vue, semblent offrir exactement ce que vous recherchiez. Mais, après un examen plus approfondi (qui prend du temps et augmente le dwell time), vous vous rendez compte que la page que vous avez ouvert ne corresponds pas du tout à ce que vous cherchez.
Exemple :
Je cherchais récemment un modèle de Google Sheets capable de capturer les résultats de recherche Google.
J’ai cherché « google results scraper google sheets » et j’ai cliqué sur le résultat du haut, qui était cette page de SEERInteractive.
À première vue, cela semblait parfait.
J’ai cliqué sur le modèle Google Sheets inclus (qui s’est ouvert dans un nouvel onglet, donc je n’ai jamais quitté le site de SEER), j’en ai fait une copie et je l’ai essayé.
Mais, après quelques minutes, j’ai réalisé que le tableur ne fonctionnait plus et qu’il donnait une erreur.
Je suis donc retourné à l’onglet SEER (je ne l’ai jamais fermé) pour vérifier les commentaires afin de voir si d’autres avaient le même problème.
Et effectivement, c’était le cas…
Je suis ensuite retourné aux SERP pour poursuivre mes recherches.
Ainsi, bien que mon dwell time ici ait été élevé (plus de 5 minutes), mon expérience a quand même été négative.
La page ne répondait pas à mes besoins et, honnêtement, elle ne méritait pas de figurer dans le top 10 tant vus qu’elle comportait une anomalie.
Voici un point intéressant que Mark Traphagen a fait dans un commentaire sur la version originale de ce post :
Un autre scénario dans lequel le dwell time pourrait être un faux drapeau pour la qualité du contenu et la satisfaction des utilisateurs : le shopping. Souvent, lorsque je fais des achats, je peux cliquer assez rapidement sur plusieurs résultats parce que j’en suis juste à un stade où je compare les achats, peut-être pour le prix ou certaines caractéristiques.
– Mark Traphagen, directeur principal de Brand Evangelism – Stone Temple Consulting
Tous ceux que je connais le font quand ils font des comparaisons. Vous cliquez sur un résultat, vérifiez le prix, revenez en arrière et cliquez sur un autre.
Répeter et répéter, jusqu’à ce que vous trouviez le meilleur prix.
Mais en restant ainsi, on crée un scénario dans lequel le dwell time n’est pas un bon moyen de discerner la qualité ou la pertinence.
C’est parce qu’il n’y a pas vraiment de problème avec les résultats – vous êtes juste un acheteur averti et c’est un comportement “normal”.
Cela exclut-il donc complètement le dwell time comme facteur de classement recherche google ? Pas exactement…
Google est intelligent. Nous savons pertinemment qu’il est capable de discerner les requêtes ayant une intention commerciale. Comment ? Parce qu’ils n’affichent les résultats d’achat que pour de telles requêtes.
Que vous cherchez « meilleur moment pour boire de la proteine en poudre » ou cherchez « meilleure proteine en poudre », les résultats retournés par Google vont être différents, le premier retournera des articles de blog/conseils, l’autre retournera des offres ecommerce.
Google est assez intelligent pour comprendre que, bien que ces requêtes soient très similaires, une seule a une intention commerciale.
Et comme ils sont assez intelligents pour le faire, ils sont presque certainement assez intelligents pour ignorer le dwell time lorsque le “pogo-sticking” se produit. Ou pour certaines questions.
Ainsi, même si le dwell time est un facteur de classement résultats google, il est probablement ignoré pour les requêtes de type achat ecommerce.
Apparaitre avant mes concurrents sur Google
Google examine de nombreuses mesures de l’engagement des utilisateurs (par exemple, le dwell time, la CTR, etc.)
Ne soyez pas obsédés par ces mesures.
Il faut plutôt se concentrer sur la création d’un contenu de qualité et sur la fourniture d’un excellent UX.
Faites-le et vous n’aurez pas à vous soucier d’améliorer le dwell time – il se fera tout seul.
Voiçi l’avis de Danny Sullivan (fondateur de Search Engine Land):
Je pense que Google essaie probablement de mesurer et d’utiliser l’engagement dans le cadre de son algorithme de classement. Je pense que l’on ne sait pas précisément comment il s’y prend, je pense que trop de référenceurs sont obsédés par le fait qu’il doit s’agir du taux de clics. Cela n’a pas beaucoup d’importance. En tant que spécialistes du marketing, vous voulez avant tout que les gens s’intéressent à votre contenu. Alors concentrez-vous sur ce point, et vous vous alignerez probablement sur ce que Google veut
– Danny Sullivan, fondateur de SearchEngineLand
Exactement.
Voici comment vous pouvez le faire :
Plutôt évident, non ?
Mais cela ne signifie pas toujours qu’il faut créer des contenus plus longs. Parfois, le résultat le plus méritant est le contenu le plus succinct.
Voici ce que dit Eric Enge :
Je parie que si vous meniez une expérience pour mesurer le temps de présence moyen sur des millions de sites web et leur position dans les SERP, vous constateriez une forte corrélation entre le temps de présence et le classement. Est-ce que cela signifie que je pense que le dwell time est un facteur de classement ? NON. Cela signifie simplement qu’il y a plus de recherches où un long dwell time signifie que l’utilisateur est satisfait que de recherches où un court dwell time le justifie. Il est également probable qu’il y ait de nombreuses recherches pour lesquelles le dwell time n’est pas pertinent en tant que mesure de la qualité du page.
– Eric Enge, fondateur de Stone Temple Consulting
Le point de vue d’Eric sur le fait qu’il existe « de nombreuses recherches où le dwell time n’est pas pertinent comme mesure de la qualité » est important.
Par exemple, le premier résultat de la question « Est-ce Noël ? » est isitchristmas.com.
Il s’agit d’un site web, avec une seule page, avec un seul mot: NO.
C’est de loin le meilleur résultat pour cette requête, même si le dwell time sera probablement très court.
Supposons que j’ai écrit un article de blog intitulé « le guide avancé du référencement ».
Voici à quoi cela peut ressembler dans les SERP :
Un résultat assez pertinent et incite à cliquer, non ?
Pas si vite, pen regardant les articles, il y a des choses commes:
Donc, pas du tout avancé, vraiment…
C’est un excellent exemple de ciblage du mauvais mot-clé.
Quelque chose comme « apprendre le SEO » ou « SEO pour débutants » conviendrait mieux à ces articles.
En l’état actuel, le contenu ne tient pas ses promesses – les conseils sont basiques, pas avancés.
De ce fait, la plupart des utilisateurs retourneront rapidement aux SERP à la recherche d’un résultat plus pertinent.
Voici ce que Eric Enge avait à dire sur le sujet :
À long terme, ce que Google veut voir, c’est qui sont les types de personnes qui représentent la meilleure adéquation pour votre site. Il est évident de savoir qui sont ces personnes – vos prospects. Servez-les extrêmement bien, et vous alignerez vos objectifs et ceux de Google de la meilleure façon possible.
– Eric Enge, fondateur de Stone Temple Consulting
Avez-vous déjà cliqué sur un résultat dans les SERP et est-ce que cela s’est produit ?…
Agaçant, n’est-ce pas ?
Pour moi, il s’agit d’une situation de bouton « retour » instantané, ce qui fait que mon dwell time ne dépasse pas quelques secondes.
Mais ce n’est pas le seul facteur qui contribue à une mauvaise expérience de l’utilisateur.
Vous avez peut-être remarqué (d’après le GIF ci-dessus) que le site web était sacrément lent à charger.
PageSpeed Insights le confirme, le site est considéré comment LENT.
N’oubliez pas que 47 % des gens s’attendent à ce qu’une page web se charge en 2 secondes ou moins. Ainsi, si votre site est trop lent, les gens cliqueront sur les SERP avant même qu’il n’ait la possibilité de se charger complètement.
Si cela se produit, ils ne verront pas votre contenu ou ne s’y intéresseront pas, et le dwell time sera nul.
Voici quelques autres problèmes courants à garder à l’esprit :
Les liens internes ne visent pas à faire élever le PageRank dans les pages de votre site web (bien qu’il y ait des avantages). Il s’agit d’améliorer l’expérience de vos visiteurs.
Exemple :
La vitesse d’un site web est très recherchée par les propriétaires de sites, dans un de nos billets parlant des 10 facteurs de classement à ne pas ignorer pour le référencement naturel, nous avions évoqué la vitesse de chargement.
Sous cette mention, nous avions invité le visiteur à consulter l’un de nos article dédié à cette question au cas où il veut approfondir le sujet.
Cela fonctionne parce que nous orientons les visiteurs vers des contenus qu’ils peuvent aussi vouloir lire. Et cela a du sens dans le contexte de l’article.
Cela augmente également la probabilité que les visiteurs consultent plus d’une page de votre site web.
Cela réduit le taux de rebond, augmente le dwell time et accroît l’engagement global de vos visiteurs.
Tout le contenu n’est pas toujours à jour.
Par exemple si vous animez un blog sur votre site web, au fil des années, les conseils peuvent évoluer, surtout si vous être dans un domaine technique ou technologique. Si vous êtes dans le somaine du web par exemple, les choses changent presque chaque jour !
N’hésitez surtout pas à complétement remodeler vos articles et à même supprimer les parties dépassées, Google ne peut qu’apprécier !
Nous mettons à jour nos articles régulièrement et parfois nous en supprimons quand nous jugons que celui-ci n’est plus d’actualité et n’apporte plus de bénéfices à nos lecteurs.Nous vous recommandons donc d’en faire autant.
Pourquoi ? Parce que les gens sont plus susceptibles de faire confiance aux articles récemment mis à jour. Cela se traduit par une augmentation du CTR dans les SERP, une réduction du dwell time et un meilleur engagement en général.
Le dwell time est sans aucun doute un élément sur lequel Google a fait des recherches et joue avec ce paramètre.
Mais cela ne signifie pas forcément qu’il s’agit d’un facteur de classement. Ni même un moyen de juger de la qualité et de la pertinence des résultats de recherche.
Quand il s’agit de Google, il n’y a qu’une seule certitude : Ils veulent rendre leurs utilisateurs heureux. Et cela signifie qu’il faut leur présenter le meilleur résultat, le plus pertinent, dans la première place.
Votre travail consiste à obtenir ce résultat.
Alors, créez un contenu de qualité qui correspond à ce que veut votre public cible. Et faites en sorte que votre site web soit agréable à visiter.
Faites ces deux choses de manière cohérente et vous n’aurez pas à vous soucier du dwell time.
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