Le projet de l’e-government, dont le représentant de Génitech France, a évoqué les tenants et aboutissants au cours dudit forum s’inscrit dans ce cadre.
Génitech Tunisie est présente dans nos murs depuis presque une année. Elle contribue au transfert d’expertise d’e-government (administration électronique) vers la Tunisie, ainsi qu’à renforcer la formation des ingénieurs tunisiens et à nouer des partenariats avec les sociétés tunisiennes en matière d’e-governement. La finalité ultime est de créer une plateforme d’expertise en Tunisie, lui permettant d’exporter vers le Maghreb et le Moyen-Orient, souligne son représentant
Les chefs d’entreprises français qui ont vanté les atouts de ce partenariat renforcé par l’innovation et le développement technologique conjoint, ont mis l’accent sur l’enjeu fondamental de la formation pour réussir les pôles de compétitivité.
En écho aux exigences des patrons, les officiels des deux pays disent tout l’intérêt qu’ils accordent d’ores et déjà à la professionnalisation de l’enseignement supérieur. En effet, 2/3 des licences enseignées en Tunisie sont des licences professionnelles, souligne Lazhar Bououni, ministre de l’Enseignement supérieur. Sans compter le développement des stages au sein de l’entreprise grâce à des conventions signées avec différentes Chambres de l’UTICA.
Son homologue française, Valérie Pécresse, abonde dans ce sens et évoque la convention- cadre signée jeudi entre les deux ministères de l’Enseignement supérieur français et tunisien, qui met l’accent sur la création de nouvelles formations professionnalisantes. Par ailleurs, 25 projets de licences professionnelles devraient voir le jour en septembre prochain, fruit d’un partenariat franco-tunisien. Elles s’ajouteront aux 25 licences similaires qui ont été mises en place en septembre 2008.
Le financement français de la création de l’école nationale d’ingénieurs de Bizerte et le nouveau partenariat établi entre l’école nationale d’ingénieurs de Tunis et l’école nationale supérieure de techniques avancées de France s’inscrivent dans le cadre de la professionnalisation de l’enseignement supérieur. La France accompagne ainsi la Tunisie dans sa volonté de doubler l’effectif des ingénieurs d’ici 2012.
Créateur de richesses et générateur de croissance, le secteur de services semble être le cœur de cible des politiques économiques en Tunisie. « Nos estimations récemment actualisées tablent sur une croissance du PIB en 2009 de 4,5 %, à la faveur de la croissance du secteur de services de 6 % et 2 % du service manufacturier », souligne Ridha Touiti, ministre du Commerce.
Le ministre a évoqué les opportunités existantes dans les activités de services rattachés aux technologies de l’information et de la communication et à l’offshoring, «ce qui répond à la structure du marché de l’emploi constitué de diplômés de l’enseignement supérieur».
Ce faisant, Ridha Touiti, souligne que le schéma de développement prévoit une croissance des investissements privés de l’ordre de 4,2 % en termes constants et 7,7 % en termes courants.
Ceci est possible grâce aux investissements locaux mais aussi aux investissements étrangers pour lesquels les prévisions de 2009 tablent sur la mobilisation du volume de l’ordre de 2 milliards DT.
Ces investissements sont à même de relancer le commerce extérieur qui constitue 46 % du PIB de la Tunisie. Avec 80 % de nos exportations qui vont au marché européen.
Mais en ces temps de crise, les voyants sont au rouge. De là à dire que ces nouveaux partenariats permettraient à la Tunisie de tirer son épingle du jeu, il y a un pas qui n’est pas encore franchi.
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